Le monde de la porcelaine à Limoges

Limoges est rapidement devenue le centre de la production de porcelaine après la découverte du kaolin dans la région du Limousin en 1768. De nombreuses grandes usines ont vu le jour dans la ville, offrant du travail à la population locale – hommes, femmes et, comme le montrent d’anciennes cartes postales, enfants. Au début du 20e siècle, la production a atteint son apogée : 55 usines avec 130 fours employaient environ 12.000 ouvriers. Aujourd’hui, une douzaine de manufactures sont encore en activité à Limoges. Les meilleures adresses pour découvrir les mondes de la porcelaine d’hier et d’aujourd’hui sont le Musée national Adrien Dubouché, le Musée du Four des Casseaux, l’Atelier Arquié et la manufacture Bernardaud.

Gruppenbild der Arbeiter am Ofen einer Porzellanfabrik in Limoges. Haltung und Gesichtsausdruck der Arbeiter sind ungewöhnlich locker und von individuellem Ausdruck. Fotograf ist unbekannt / © Foto: Georg Berg
Photo de groupe des ouvriers au four d’une usine de porcelaine à Limoges. L’attitude et l’expression du visage sont inhabituellement décontractées et d’une expression individuelle. Le photographe est inconnu / © Photo : Georg Berg

De la porcelaine pour le roi

Au 18e siècle, une course s’est engagée, alimentée par les maisons royales d’Europe. On voulait enfin produire de la porcelaine fine dans son propre pays, au lieu de l’acheter chèrement et en grandes quantités en Chine. En 1712, le missionnaire jésuite François-Xavier d’Entrecolles découvrit en faisant des recherches – une forme précoce d’espionnage industriel – que la porcelaine dure la plus fine nécessitait une terre blanche particulière. Les Chinois l’appelèrent kaolin, “haute colline”, d’après le premier lieu de découverte de la terre à porcelaine en Chine. C’est en sachant cela que la recherche de kaolin a commencé en France. Le petit royaume de Saxe était déjà plus avancé : on extrayait du kaolin dans les monts Métallifères, près d’Aue, et la manufacture de Meissen produisait sa première porcelaine dure à partir de 1710. La maison royale française fut mise sous pression – la France devait enfin lancer sa propre production de porcelaine.

Alte Postkarte mit einem Motiv aus Coussac-Bonneval, das den Abbau von Kaolin zeigt. Dieses Kaolin war entscheidend für die Entwicklung der Porzellanindustrie von Limoges und wurde bis ins 20. Jahrhundert für die berühmten Porzellanmanufakturen genutzt / © Foto: Georg Berg
Ancienne carte postale avec un motif de Coussac-Bonneval montrant l’extraction du kaolin. Ce kaolin a été décisif pour le développement de l’industrie de la porcelaine de Limoges et a été utilisé jusqu’au 20e siècle pour les célèbres manufactures de porcelaine / © Photo : Georg Berg

Isabeau Darnet et l’or blanc

Isabeau Darnet, originaire de Saint-Yrieix près de Limoges et épouse du chirurgien local, mit fin à la longue quête du tissu tant convoité. Pour son ménage, elle utilisait une terre fine et blanche qui était remarquablement douce. Son mari soupçonna que cette substance pouvait être précieuse et envoya des échantillons à des amis spécialistes. Le pharmacien bordelais Marc-Hilaire Villaris y reconnut du kaolin – la matière première indispensable à la fabrication de la porcelaine. La découverte fut connue et la région passa au roi Louis XV. Avec le soutien de l’État, l’exploitation ciblée commença. Jean-Baptiste Darnet reçut un bon salaire pour gérer le site de Saint-Yrieix. La production de porcelaine blanche immaculée pour la cour de France pouvait enfin démarrer. Isabeau Darnet, qui ne sera mentionnée que de façon marginale par la suite, a probablement profité du salaire de son mari. Sa découverte a transformé Saint-Yrieix et la région de Limoges pendant deux siècles : des carrières ont été créées dans les anciennes forêts de châtaigniers et des terrils blancs ont mis l’accent sur les landes couvertes de bouleaux. La découverte du kaolin marqua le début de l’ascension de Limoges en tant que site important de porcelaine.

Moderne Porzellan-Serie als Wanddekoration im Musée National Adrien Dubouché in Limoges. Das Museum st heute Teil der Cité de la Céramique und beherbergt mit etwa 18.000 Objekten die weltweit größte öffentliche Sammlung von Keramiken, darunter Porzellan aus Limoges sowie historische und zeitgenössische Werke aus aller Welt / © Foto: Georg Berg
Série de porcelaines modernes comme décoration murale au Musée National Adrien Dubouché à Limoges / © Foto : Georg Berg

Limoges – Meissen – Copenhague

Comme la porcelaine de Meissen en Allemagne et celle de Royal Copenhagen au Danemark, la porcelaine de Limoges est synonyme de qualité supérieure : fine, translucide, riche en détails. Considérée comme un symbole de l’art de la table français, elle est inscrite au patrimoine culturel immatériel depuis 2008. Aujourd’hui, beaucoup considèrent Limoges comme synonyme de porcelaine française. Elle est demandée dans le monde entier, collectionnée, achetée et souvent utilisée au quotidien. La ville allie tradition industrielle et artisanat créatif. Pour les Français et les amateurs internationaux de porcelaine, elle incarne la partie la plus accessible et la plus démocratique de la culture de la porcelaine – par opposition aux manufactures royales comme Sèvres, près de Paris.

Museum Four des Casseaux: Die Firma Legrand, die 1860 in Limoges gegründet wurde, begann ihre Unternehmensgeschichte mit der Herstellung von Porzellan-Teilen, insbesondere Porzellan-Isolatoren für die Elektrotechnik. Diese Isolatoren waren wichtige Komponenten für elektrische Anlagen, wie Stromleitungen und Schaltgeräte. Legrand entwickelte sich später zu einem weltweit führenden Anbieter von Elektroprodukten / © Foto: Georg Berg
Musée du Four des Casseaux : la société Legrand, fondée en 1860 à Limoges, a commencé son histoire d’entreprise par la fabrication de pièces en porcelaine, notamment des isolateurs en porcelaine pour l’électrotechnique / © Photo : Georg Berg

La révolution donne un coup de fouet à la production

En France, la production de porcelaine dure prit son essor en même temps que la Révolution française détrônait la noblesse, autrefois principale cliente de la précieuse porcelaine. Limoges se forgea la réputation d’une ville à la culture de porcelaine démocratique et accessible, tandis que la manufacture de Sèvres, près de Paris, est encore aujourd’hui synonyme de faste royal et de pièces uniques coûteuses. La Révolution, à partir de 1789, a démocratisé les marques et les modes de production : Au lieu de représenter l’élite royale, elles incarnaient désormais les valeurs de la bourgeoisie et de la République. Les conditions de travail dans les usines restaient toujours aussi dures. Mais les hommes qui apprenaient des métiers manuels exigeants pouvaient accéder à l’ascension sociale. Les femmes se sont longtemps vu refuser l’accès à ces métiers.

Alte Postkarte aus dem Museum Four des Casseaux in Limoges zeigt ein Foto von Paul Colmar: Arbeiterinnen einer Porzellanfabrik beim Transport von Rohlingen / © Foto: Georg Berg
Ancienne carte postale au musée du Four des Casseaux de la collection Paul Colmar : ouvrières d’une usine de porcelaine transportant des ébauches / © Photo : Georg Berg

La naphtaline royale

Après l’abolition de la monarchie et les bouleversements de la Révolution, des termes comme royal disparurent des noms d’entreprises. Les usines ont été rebaptisées, ont reçu de nouveaux propriétaires et portaient désormais des appellations comme usine nationale ou les noms de leurs propriétaires. La manufacture de porcelaine fondée en 1797 par François Alluaud, d’abord connue sous le nom de Porcelaines Alluaud, changea plusieurs fois de nom au fil des ans : de CFH (Charles Field Haviland) à GDM (Gérard Dufraisseix et Morel) et GDA (Gérard Dufraisseix et Abbott). Ce n’est qu’en 1989 que l’entreprise a opté pour le nom Royal Limoges. Elle voulait ainsi souligner le lien avec la monarchie française et mettre en avant l’héritage de la manufacture. Une blague en escalier de l’histoire : Ce qui a disparu en 1789 au nom de la Révolution est revenu 200 ans plus tard comme une stratégie marketing gagnante.

Ausstellung im Musée National Adrien Dubouché in Limoges mit Porzellan-Serien bekannter Marken wie Bernardaud, Haviland, Jaques Pergay, Raynaud und die Ateliers Arquié / © Foto: Georg Berg
Exposition au Musée National Adrien Dubouché avec des séries de porcelaines de marques connues comme Bernardaud, Haviland, Jaques Pergay, Raynaud et Ateliers Arquié / © Photo : Georg Berg

Conseil d’incendie : Musée du Four des Casseaux

De 1904 à 1957, le Four des Casseaux était le four central de l’une des plus importantes usines de porcelaine de la région, Gérard-Dufraisseix-Abbott. Depuis 1987, il est classé monument historique et constitue le cœur d’un concept d’exposition exceptionnel. Le musée du Four des Casseaux retrace l’évolution technique, industrielle et sociale de la fabrication de la porcelaine. Une collection de cartes postales et de photos, complétée par des documents d’époque, illustre le travail en usine autour du four. Les organisateurs de l’exposition doivent cette collection au photographe et collectionneur Paul Colmar. Aujourd’hui âgé de plus de 85 ans, il a commencé dès l’âge de 16 ans à collectionner des cartes postales illustrant la vie professionnelle de l’époque. Une visite du musée du Four des Casseaux vaut doublement la peine : il est situé à proximité de la Vienne, ce qui permet de combiner idéalement la visite avec une promenade au bord de la rivière. On y jouit d’une des plus belles vues sur Limoges avec le vieux pont de pierre Saint-Étienne.

Der Four des Casseaux wurde im Jahr 1902 gebaut und feuerte erstmals 1904 Porzellanstücke. Er diente bis 1957 als zentraler Brennofen für eine der bedeutenden Porzellanfabriken der Region das Porzellanunternehmen Gérard-Dufraisseix-Abbott . Seit 1987 steht der Ofen als historisches und technisches Denkmal unter Schutz / © Foto: Georg Berg
Le Four des Casseaux a été construit en 1902 pour l’entreprise de porcelaine Gérard-Dufraisseix-Abbott, puis Royal Limoges / © Photo : Georg Berg

Le musée permet également de visiter l’intérieur du Four des Casseaux. Le four peut contenir jusqu’à 15.000 pièces de porcelaine par cuisson. Une production durait dix jours : le four était chargé pendant deux jours, puis atteignait 900 degrés dans la partie supérieure et 1.400 degrés dans la partie inférieure. Le feu brûlait pendant trois jours, le four refroidissait pendant trois autres jours et enfin, il était vidé en deux jours. Le musée du Four des Casseaux est ouvert du lundi au samedi, le prix d’entrée est très modéré (4,50 euros) et pour 9 euros, on peut bénéficier d’une visite guidée en réservant à l’avance.

Alte Postkarte aus dem Museum Four des Casseaux in Limoges zeigt ein Foto von Paul Colmar: Fabrikarbeiter packen den Ofen für den zweiten Brand, die schweren Tonformen, in denen jeweils ein Porzellanrohling liegt, wurden meterhoch in den großen Ofen gestapelt / © Foto: Georg Berg
Photo de la collection Paul Colmar : Les ouvriers de l’usine préparent le four pour la deuxième cuisson, les lourds moules en argile, dans chacun desquels se trouve une ébauche de porcelaine, étaient empilés dans le grand four sur plusieurs mètres de haut / © Photo : Georg Berg
Museum Four des Casseaux in Limoges mit temporärer Ausstellung zu Porzellan im Art Deco-Stil. Das Museum bewahrt und präsentiert den riesigen Brennofen Four des Casseaux, der über ein halbes Jahrhundert eine zentrale Rolle in der Limoger Porzellanproduktion spielte. Der Ofen steht symbolisch für die technische Entwicklung, das Können der Arbeiter und die wirtschaftliche Bedeutung der Porzellanindustrie in Limoges. Gleichzeitig zeigt das Museum die Arbeitsbedingungen und den Alltag der Menschen, die in der Porzellanindustrie tätig waren / © Foto: Georg Berg
Le musée Four des Casseaux présente également des porcelaines dans des expositions temporaires, comme ici dans le style Art déco / © Photo : Georg Berg

Musée National Adrien Dubouché

Le Musée National Adrien Dubouché est considéré comme le plus important musée d’art de la porcelaine et abrite la plus grande collection publique au monde avec plus de 18 000 pièces. Un parcours chronologique permet de découvrir l’histoire de la céramique – de l’Antiquité à l’époque contemporaine, des techniques de la porcelaine aux œuvres contemporaines et à l’art céramique international. Adrien Dubouché, fils d’un marchand de tissus et mécène engagé, prit la direction du musée en 1865. Grâce à de généreuses donations et à l’acquisition d’importantes collections, il élargit considérablement l’exposition. C’est encore de son vivant que le musée reçut son nom.

Vitrine mit Porzellan-Objekten nach Farben sortiert im Musée National Adrien Dubouché in Limoges / © Foto: Georg Berg
Vitrine d’objets en porcelaine classés par couleur au Musée National Adrien Dubouché à Limoges / © Photo : Georg Berg
Kunstinstallation  „Une Suite“ von den Künstlern Haguiko und Jean-Pierre Viot. Sie besteht aus farbigen, teils deformierten Porzellanschälchen, die an einer hohen, weißen Betonstele aufgehängt sind. Insgesamt umfasst das Werk etwa 600 Porzellanschalen in verschiedenen Farben und Formen, Musée National Adrien Dubouché in Limoges / © Foto: Georg Berg
Installation artistique “Une Suite” des artistes Haguiko et Jean-Pierre Viot. Elle se compose de petites coupelles de porcelaine colorées, en partie déformées, suspendues à une haute colonne de béton blanc. Au total, l’œuvre comprend environ 600 coupelles de porcelaine de différentes couleurs et formes, Musée National Adrien Dubouché à Limoges / © Photo : Georg Berg

Ateliers Arquié

Dans les Ateliers Arquié, les visiteurs découvrent la fabrication moderne de la porcelaine de Limoges. L’atelier combine l’artisanat traditionnel avec des formes, des couleurs et des techniques contemporaines. Depuis quelques années, il est installé dans une ancienne filature et usine de tissage au bord de la Vienne. Sur les murs, des graffitis grand format d’artistes régionaux. Fondé en 1996, l’atelier de porcelaine artistique s’est spécialisé dans les objets en porcelaine personnalisés et artistiques.

Kunstporzellanwerkstatt Ateliers Arquié in Limoges, Die Werkstatt kombiniert traditionelles Handwerk mit modernen Formen, Farben und Techniken. Das Atelier ist in ehemaligen Spinnerei- und Webereigebäuden am Ufer der Vienne untergebracht, an den Wänden großformatige Graffiti-Arbeiten von regionalen Künstlern / © Foto: Georg Berg
Atelier de porcelaine d’art Ateliers Arquié à Limoges. Sur le mur, un graffiti très approprié avec l’éléphant dans le magasin de porcelaine / © Photo : Georg Berg

L’atelier et le magasin d’usine sont réunis sous un même toit. Une quinzaine d’artistes collaborent avec l’atelier. Autrefois, on y fabriquait de la porcelaine pharmaceutique. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent regarder par-dessus l’épaule des artisans et suivre de près les différentes étapes – de la conception du moule à la décoration en passant par le coulage. Des visites guidées de l’Atelier Arquié avec démonstration des étapes de travail sont organisées plusieurs fois par semaine.

In der  Kunstporzellanwerkstatt Ateliers Arquié in Limoges können Besucher den Handwerkern bei der Arbeit zusehen, die verschiedenen Herstellungsschritte von der Formgestaltung über das Gießen bis zur Dekoration von Porzellan erleben / © Foto: Georg Berg
Étapes de fabrication de la porcelaine, de la conception du moule à la décoration en passant par le coulage / © Photo : Georg Berg

L’atelier porte le label français Entreprise du Patrimoine Vivant, synonyme d’un savoir-faire traditionnel exceptionnel. Avec le designer Marc Aurel, ils ont développé une série de sièges urbains en porcelaine, qui se trouvent aujourd’hui devant l’hôtel de ville de Limoges et sont visibles au musée Adrien Dubouché.

Kunstporzellanwerkstatt Ateliers Arquié produziert auch für den US-amerikanischen Markt. Hier eine Pillendose in Handtaschenform bemalt mit der amerikanischen Flagge / © Foto: Georg Berg
Les Ateliers Arquié produisent également pour le marché américain. Ici, une boîte à pilules en forme de sac à main peinte avec le drapeau américain / © Photo : Georg Berg

Les incontournables en Nouvelle-Aquitaine

La Charente serpente sur 380 kilomètres à travers la région française Nouvelle-Aquitaine. Son cours mène de la région montagneuse de sa source aux plaines alluviales maritimes de son estuaire, en passant par les douces collines et les vignobles. A partir d’Angoulême, le fleuve est navigable jusqu’à l’Atlantique à Rochefort. Autrefois, il servait de voie de communication principale pour la production de cognac. Aujourd’hui, maisons de cognac et vignerons invitent au tourisme spirituel, tandis que des pistes cyclables comme le Flow Vélo passent devant des villages pittoresques, de vieux ponts de pierre, un seul bac flottant, des moulins à eau, des châteaux et la vieille ville d’Angoulême. La Charente est encore considérée comme un secret d’initiés, mais elle fait partie des paysages fluviaux les plus authentiques de France : peu de tourisme de masse, mais beaucoup de nature, de calme et de plaisir. La petite île d’Aix était autrefois un bastion protégeant l’estuaire de la Charente des flottes ennemies, aujourd’hui elle est appréciée pour une excursion d’une journée en mer.

Ce voyage de recherche a été soutenu par Nouvelle-Aquitaine Tourisme et Limoges Tourisme.

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